A des défauts techniques

a) Le bocal, le couvercle ou l’anneau de caoutchouc peuvent présenter de légers défauts ou détérioration que vous n’avez pas remarqués précédemment.
Que faire? De tels bocaux s’ouvrent en général déjà en refroidissant ou très rapidement après. Leur contenu est alors encore bon et peut être consommé immédiatement ou être restérilisé en respectant les températures indiquées dans la recette après avoir remplacé les éléments endommagés.

b) L’étrier universel n’est pas placé correctement ou sa force élastique a faibli. De tels bocaux s’ouvrent déjà à la fin de la stérilisation.
Que faire?
Comme ci-dessus.

c) Le couvercle ou le bocal se fendent (très rarement) lors de la stérilisation ou lors du refroidissement.
Que faire?
Comme ci-dessus.

Lorsque l’anneau de stérilisation ne joue plus son rôle de joint d’étanchéité

a) L’anneau de stérilisation était certes de bonne qualité, mais il n’a pas été mis en place correctement ; ou il est sorti de sa position lors de la stérilisation sous l’action de la pression provoquée par le trop plein du bocal (ceci n’était possible que pour les anciens bocaux de stérilisation mais ne l’est plus avec les nouveaux bocaux WECK à bord arrondi).
Que faire?
Comme ci-dessus.

b) Lors de la stérilisation de la viande, de la saucisse et du saucisson, il peut arriver que sous l’effet d’une cuisson trop vive ou d’un trop plein, de la graisse chaude sorte du bocal à hauteur de l’anneau de caoutchouc sous l’action de la pression. La graisse chaude attaque l’anneau de caoutchouc et peut provoquer une mauvaise fermeture car le bocal, le couvercle et l’anneau de caoutchouc collent ensemble.
Que faire?

Lorsque les bocaux se sont ouverts immédiatement pendant le refroidissement, procédez comme indiqué ci-dessus. Lorsque l’ouverture n’a eu lieu ou n’a été remarquée que plus tard: prudence extrême, particulièrement pour la viande, la saucisse et le saucisson. Jetez obligatoirement le contenu.

Lorsque des erreurs sont commises pendant la stérilisation

La température et/ou le temps de stérilisation prescrit n’ont pas été respectés ou l’indication du thermomètre n’était pas exacte de sorte que toute les bactéries n’ont pas été tuées dans le bocal. Après quelques jours ou seulement après des semaines, les gaz produits par le pourrissement apparaissent et finissent par soulever le couvercle.

Que faire? Prudence extrême. Le contenu pourri doit être jeté.

A des défauts affectant le produit à stériliser

a) Lorsque les engrais ont été appliqués de manière inappropriée, par exemple à dose trop massive, ou trop tard. Cela n'arrive en général que pour les légumes.

b) Lorsque la maturation a eu lieu dans des conditions atmosphériques anormales, comme par exemple maturation rapide sous l’effet d’une chaleur estivale intense ou maturation par temps humide à la suite d’une longue période pluvieuse.

c) Lorsque, lors de la récolte ou du transport, les fruits et les légumes ont été laissés trop longtemps au soleil et que, par suite de cette exposition, ils commencent déjà à fermenter un peu.
L’utilisation des produits à stériliser soumis aux conditions esquissées dans ces trois cas ci-dessus constituent toujours un risque et, selon la situation, le temps et la température de stérilisation devraient être fortement allongés ou augmentés.
Que faire?

Lorsque de tels bocaux s’ouvrent en refroidissant, consommez immédiatement le contenu. S’ils s’ouvrent ultérieurement, jetez obligatoirement le contenu.

d) Sans que vous vous en soyez rendus compte, le produit frais contenait des moisissures et des spores qui ne sont en général tuées qu’à 100°. Celles-ci se multiplient dans le bocal fermé tant que l’oxygène subsiste dans sa partie supérieure et une plaque de moisissure plus ou moins étendue se forme.
Que faire ?

Les diététiciens ont constaté au cours des dernières années que, dans de tels cas, il faut impérativement jeter tout le contenu du bocal car les toxines issue de la moisissure stagnant dans le jus sont très dangereuses pour la santé et peuvent engendrer des maux graves.

Constatation et avertissement finaux

Lorsque, lors d’un test du soulèvement du couvercle ou plus tard au moment de consommer, vous constatez qu'un couvercle n’est plus fixé fermement au bocal, il s’agit toujours d’un signal d’avertissement clair et évident ! Une prudence extrême est de mise particulièrement pour les légumes qui contiennent de l’albumine, tels que les haricots et les pois, mais aussi pour la viande, la saucisse te le saucisson étant donné que, au départ, la corruption de ces produits n’est pas nécessairement perceptible par l’odorat et le goût humain mais que le risque d’empoisonnement mortel existe bel et bien. Ne consommer en aucun cas le contenu de ces bocaux.

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Si, pour la stérilisation, vous utilisez des bocaux munis de différents systèmes de fermeture, par exemple aussi des bocaux de conserves industrielles de réemploi, n’oubliez pas dans l’intérêt de votre sécurité personnelle: seul des bocaux qui sont fermés sous l’action de la pression extérieure de l’air, c'est-à-dire des bocaux traités selon la méthode éprouvée WECK, vous donnent ce signal d’avertissement du couvercle détaché.

Des bocaux équipés de fermeture mécanique ne donnent pas ce signal d’avertissement ou du moins pas d’une manière aussi claire et apparente de sorte qu’il puisse être perçu par des enfants ou par des personnes inexpérimentées.

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